Un récent rapport publié par Lux Research dresse un état des lieux et un classement des nations dans le secteur des nanotechnologies.

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    Nanotubes de carbone collés au bout d'une pointe de tungstène. Image de C. Journet et P. Vincent.

    Nanotubes de carbone collés au bout d'une pointe de tungstène. Image de C. Journet et P. Vincent.

    Le cabinet de consultants new-yorkais, spécialisé dans le secteur des nanotechnologiesnanotechnologies, a évalué 14 pays qui jouent un rôle significatif dans ce domaine sur la base de nombreux critères incluant les dépenses publiques, le nombre de centres de recherche en nanosciences et leur efficacité (!)), ainsi que le dynamisme du secteur de R&D privé.

    Sans surprise, les Etats-Unis occupent la tête de ce classement, talonnés de près par le Japon. L'Allemagne avec pas moins de 57 centres nano occupe la troisième place devant la Corée du Sud qui dépense 3% de PNB pour la recherche et dispose d'un secteur de recherche privée très actif. La Grande-Bretagne et la France sont évaluées comme développant une recherche de qualité, mais ces deux pays déçoivent du côté de la valorisation de leurs avancées. Le rapport est plus sévère pour la France puisqu'il dénonce son "incapacité à agir pour valoriser sa propriété intellectuelle" en contrastecontraste avec les récents programmes anglais de soutien aux start-upstart-up.

    Les auteurs soulignent à ce propos que dans nos économies modernes, la puissance d'investissement commercial est au moins aussi importante que l'innovation et les découvertes. Taiwan, Israël et Singapore sont cités pour l'excellence de leurs recherches dans des domaines ciblés.

    On notera dans la liste à la suite de ce classement la présence de la Chine, de l'Australie, du Canada, de la Russie et de l'Inde. Pour l'avenir, les auteurs de cette étude estiment que leur classement pourrait subir des changements notables, mais que les Etats -Unis devraient maintenir leur leadership même s'ils vont devoir faire face dans les prochaines années à une forte montée en puissance des pays asiatiques (Chine, Taiwan et Japon).

    Le dynamisme de la scène nano en France passera par une amélioration du nombre des transferts technologiques qui nécessitent des investissements en capital risque élevés.